CONCOURS DE POESIE « MATIAH ECKHARD » - édition 2015

 

 

Mention spéciale « regard poétique»

 

 

 

 

REGARD D’UN SOIR

 

Ce soir au clair de lune,

Les étoiles brûlent sous le pas des souvenirs,

Le murmure du Midi sur les blés,

Le flot haletant du Rhône.

 

Ce soir sous l’humble chêne,

C’est la frêle odeur des foins,

La lavande qui scintille,

Puis la cascade de brume qui s’échoue lentement.

 

Ce soir à la fenêtre,

C’est le sable chaud sous mes pieds,

Mon doux béret de feutre qui rayonne

Et le sourire de ces grandes Françaises.

 

Ce soir au coin du feu,

C’est la chaleur des bodegas,

La joie et le bonheur estival,

Qu’ils entonneront  jusqu’au fin fond de la nuit.

 

Ce soir sur les Champs Elysées

Ils sont dépouillés de toute singularité

Mais qu’importe, ils appellent

A la liberté.

 

Ce soir, près de mon pays,

J’entends encore son rire,

Mais je crains qu’un tout autre monde nous attende

Au loin, inerte.

 

                                                                       Mandy Chazalette,

 

Collège Marthe Dupeyron, Langogne

 

 

 

 

 

 

La plaine ou l’on voyait des planètes

 


Pendant une marche je reconnus tout de suite

la plaine que j’adorais tant

je la connais depuis ma tendre enfance

 

tous le temps elle change

avant c’était une forêt mais en ce moment un arbre reste

 

je la reconnais  parce que les planètes on voit

j’adorais me reposer ici parce que

il y a de la bonne herbe confortable

 

une fois une rivière en plein été il y avait

j’adorais me baigner dans cette rivière

tout à coup je marchais  et une rose je trouvais au  pied de l’arbre

la plus belle des roses je cueillis pour mettre dans un pot

 

et tout a coup l’herbe en fleurs se transforme

et je réalise mon rêve

un chant de rose  je rêvais  depuis toujours

 

 

par Guilhem Bonhomme (collège Clarensac, 5e)

 

 

 

 

Les fleurs

 

Dans mon jardin aux multiples couleurs

Je cultive aussi de jolies fleurs

Pour moi, elles ont une vraie valeur

C’est le jardin de l’amitié et du bonheur

 

Très jolies fleurs, vous êtes  mes amies

Même si vous venez de différents pays

Même si vous êtes blanches ou noires

Venez donc partager mon territoire

 

Vous le savez, vous êtes mon bonheur

Je vous aime et vous porte dans mon cœur

Sans frontière,  tout rempli de douceur.

 

 

Emma Segura

 

Collège Georges Ville, Pont Saint Esprit

 

 

 

 

 

 

 

MON PAPILLON

 

Je veux être ton amoureux pour te donner des baisers,

Sentir tes larmes tomber sur mes épaules.

Donne-moi ton monde de couleur.

Tu es mon cœur, mon grand amour.

Je veux être ton prince charmant

Pour t’offrir une étoile.

Écouter l’écho de ta voix,

Vibrer dans les montagnes et les fleuves.

Ouvre-moi ton âme,

Ne m’abandonnes pas ma dame,

Peut-être que mes rêves seront toi :

Mon Papillon.

La mer n’a pas besoin d’eau pour être mer,

Le ciel n’a pas besoin de nuages pour être ciel,

Mais moi j’ai besoin de toi pour être heureux.

Le jour où je t’ai connu, j’ai eu peur de te regarder,

Le jour où je t’ai donné un baiser, j’ai eu peur de t’aimer,

Maintenant que je t’aime, j’ai peur de te perdre.

Si je devais choisir entre mon monde et toi,

Je choisirai mon monde parce que mon monde c’est toi.

Je regarde tes yeux et j’y vois un immense lac bleu,

Je me rends compte à quel point je t’aime.

Il n’y a que toi qui m’importe.

Mon passé fut triste,

Mon futur non,

Mon présent : je t’aime.

Je ne t’oublierai jamais.

Mon Papillon…

 

PENSIER Pierre,

 

Collège Sainte-Thérèse, LUNEL

 

 

 

 

Si le monde était à l’envers

 


Si le monde était à l’envers,

Je ferais le contraire des autres.

J’observerais le ciel étoilé en plein jour,

J’admirerais les champs de lavande en janvier.

 

Si le monde était à l’envers,

Je serais suspendu au plafond.

Je me promènerais la nuit,

Je me baignerais dans la mer en février.

 

Si le monde était à l’envers,

Je planterais un bananier en pleine terre d’Alaska,

Je chausserais mes mains,

Je mangerais des cerises en mars.

 

Si le monde était à l’envers,

J’étudierais à l’école le dimanche,

Je parlerais avec les animaux,

Je récolterais le raisin en avril.

 

Si le monde était à l’envers,

Je lirais de bas en haut,

J’écrirais de gauche à droite,

Je ramasserais les feuilles mortes en mai.

 

Si le monde était à l’envers,

Je piétinerais le sol sur le bout des doigts,

Je confondrais le soleil et la lune,

Je nagerais dans l’océan glacial en juin.

 

Si le monde était à l’envers,

J’inverserais le temps,

Je naviguerais dans le ciel,

J’escaladerais les montagnes enneigées en juillet.

 

Si le monde était à l’envers,

Je dormirais le jour,

Je sortirais la nuit,

Je skierais au mois d’août.

 

Si le monde était à l’envers,

Je verrais les lettres en sens inverse,

Je déplacerais les heures de l’horloge,

Je fêterais Noël en septembre.

 

Si le monde était à l’envers,

Je regarderais le soleil vers le bas,

Je contemplerais le coucher du soleil à l’aube,

Je cueillerais des fleurs en octobre.

 

Si le monde était à l’envers,

Je flotterais dans le vide,

Je me réveillerais la tête en bas,

Je bronzerais au soleil en novembre.

 

Si le monde était à l’envers,

Je marcherais les pieds en l’air.

Le jour, je garderais la chambre,

J’irais à la plage en décembre,

Deux et un ne feraient pas trois.

 

 

Rayan GREGORI

Collège Jean Moulin, Sète

 

 

 

 

 

 

CETTE PERSONNE...

 

Cette personne est belle,

Elle fait partie de ma vie,

Cette personne, elle

Elle est dans mon cœur qui bat, c'est ma vie !!!

 

 

Cette personne m'aide beaucoup, elle me sent elle me regarde...

J'aime beaucoup sa tendresse,

Quand elle me regarde.

Elle me fait beaucoup de caresses !!!

 

 

Cette personne est tout le temps contente,

Cette personne aime plein de choses moi aussi et,

un jour, elle m'a fabriquée.

Cette personne est très marrante !!!

 

 

Cette personne n'est jamais malheureuse,

Tout le temps heureuse,

Cette personne me fait plein de cadeaux,

Cette personne fait toujours plein de décoration, et c'est beau !!!

 

Cette personne que je vous ai décrite,

Cette personne...

Cette personne est ma maman

Ma maman qui rit tout le temps !!

 

 

 

RAU Fantine, 

Collège Capestang

 

 

 

 

LA MORT

 

 

Je suis triste

Car la mort existe

Ca ne sert à rien de vivre

Puisque la mort existe

 

Je suis triste

Car je sais que la mort existe

Pourquoi vivre

Si on doit mourir ?

 

Je suis triste

Dans mes cauchemars de la nuit

Je fait des cauchemars

Car je sais que la mort existe

 

Je suis triste

Quand quelqu'un de ma famille meurt

Pourquoi doit-on mourir

Puisqu'on peut vivre ?

 

Je suis triste

Depuis que la mort existe

Vivre ca sert a rien

Si on doit mourir ?

 

Je suis triste

Car la mort existe

Comment meurt-on ?

Si on peut vivre

 

Je suis triste

Dans la vie

Car il faut mourir

 

Et ne plus vivre

 

Risse Kévin,

La mort

 

 

Mon esprit, lui, ne s’en rappelle que vaguement...

 

Mon esprit, lui, ne s’en rappelle que vaguement

Mais mon cœur s’en souvient comme si c’était hier !


On aimait se balader ensemble au bord des rivières ariègeoises,

Se promener dans les champs verdoyants de la vallée,

S’émerveiller devant ce paysage aussi beau qu’une topaze

Et rêver couchés sur l’herbe mouillée par la rosée.


Si seulement je pouvais revivre ces moments

Que j’ai tant appréciés durant mon enfance.

Si seulement je pouvais revoir son visage souriant

Qui m’a été enlevé par une meurtrière lance.


C’est elle qui m’a appris le goût de la vie,

C’est elle qui m’a toujours chérie,

C’est elle avec qui j’ai ri

C’est elle avec qui je me suis le mieux senti.


Chaque fois que je la voyais,

Mes yeux scintillaient.

Chaque fois qu’elle rigolait,

Je souriais.

 

 


Si ces moments inoubliables je revivais,

 

Je ressentirais la chaleur que me procurait ma mémé.

 

Elio Tosi, 

Collège Clarensac

 

 

 

 

 

L'AMOUR

 

 

Mais qu'est ce que cette flamme ?

Celle qui allume mon cœur ,

Celle qui l'allume de toutes couleurs ,

 

Est-ce un papillon ?

Qui rentre sans toquer ,

Pour venir te chatouiller ?

 

Est-ce un jeu ?

Dont ton cœur est fou amoureux ,

Celui qui te rend heureux ,

 

Est-ce cette personne , là ?

Juste devant moi ,

Que j'observe sans savoir pourquoi ?

 

Victoria Llinares,

 

Collège Clarensac

 

 

 

 

 

Maëli et moi



Maëli et moi sommes inséparables.

Nous ne nous sommes jamais disputées.

Elle est aussi douce que du sirop d'érable.

Nous nous ressemblons presque trait pour trait.

Elle ne m'a jamais abandonnée,

Je ne l'ai jamais laissée tomber.

Et même si nous n'habitons pas à côtés,

Chaque minute, chaque heure, chaque journée,

Nous ne pensons qu'à nous retrouver.



 

Dana Colomina, 

Collège Clarensac

 

 

 

Une rencontre autour de la poésie...

Bonjour, je me présente...

Je m’appelle Paola Tolentino.

J’ai 13 ans, j’habite à Caveirac près de Nîmes dans le Gard.

Je suis au collège Théodore Monod (à Clarensac).

Je souhaite participer au concours de «  Matiah Eckhard » pour rendre hommage à ce jeune poète disparu en janvier 2014 à 19 ans. Comme lui, j'aime la poésie. L'écriture réunit les gens.

 

 

Dans le cœur d’une maman

Il y a l’amour de son enfant

Si fort qu’on ne peut l’égaler

Pour toute l’éternité

Ange parti trop tôt

Rêve de la haut

 

Unis pour la vie. 

 

 

 

 

 

Joséphine Ponsard, Au revoir, collège d’Alzon, Nîmes