CONCOURS DE POESIE « MATIAH ECKHARD » 2015
Mention spéciale Haïkus et poèmes courts
Comme des oiseaux qui s'envolent
J'ai vu une école
Des chaises et des stylos
De longues phrases
De très longues phrases
Dans le regard d'un enfant.
J'ai vu des écoles
Des lycées.
Et des collèges
De grandes feuilles
dans le regard d'un enfant.
J'ai vu des tableaux
A encre et à craie.
Des cocottes en papier
Comme des oiseaux qui s'envolent
Dans le regard d'un enfant.
Amel El – kha
Collège Camille Claudel
S’en Domicile
S'en Domicile
Trois amis assis
Chaleur de l'intérieur
Au dehors le froid
Lilou Marquez,
Collège Ray Charles, Fabrègues
Lorsque le printemps se réveille
Lorsque le printemps sort de son lit de neige,
Les oiseaux chantent et la flore se réveille,
Voici ce que sont les saisons : un magnifique manège.
Alexandre De Santa Barbara,
collège Ray Charles, Fabrègues
Métaphore
Gymnase sous la pluie,
elle s'empare de la poutre,
Bruit de la chute.
Oriane Loubet,
Collège Ray Charles, Fabrègues
La vie
La vie est une feuille.
Quand elle tombe de l'arbre,
Elle n'y revient pas.
Medhi Midouni,
Collège Ray Charles, Fabrègues
Rossignol
Rossignol pourquoi ne chantes-tu pas ce printemps ?
Pourquoi ?
De cette belle voix ?
Rossignol, pourquoi ne chantes-tu pas cet été ?
Et toi,
Que penses-tu de moi ?
Rossignol, pourquoi ne chantes-tu pas cet automne ?
Pourtant
Tu es roi du chant
Rossignol, pourquoi ne chantes-tu pas cet hiver ?
Il est mort...
Terrassé par le froid
mais, … Pourquoi ?
Lucie Giordano
Collège Camille Claudel
Comme un monde imaginaire
J'ai vu la mer violette
Des gros poissons
De fabuleuses dunes
Des paquebots géants
Dans le regard d'un enfant
J'ai vu la jungle
D'énormes serpents
De très longues branches
De drôles de singes
Dans le regard d'un enfant
J'ai vu le soleil
Des brillantes étoiles
La terre plus grande que l'espace comme un monde imaginaire
Dans le regard d'un enfant.
Fatiha Nabi,
Collège Camille Claudel
PARTIR
Partir pour ne plus revenir
Malgré la bonne compagnie.
Se libérer, ne plus rester,
Coincée ici, sans avenir.
Partir enfin vers l’infini,
Se débrouiller, rester en paix
En allant toujours droit devant.
Revenir malgré tous les vents
Récolter le respect des gens.
Anissa Nejjari,
Collège Pont Saint-Esprit
La Dévastruction
On m'a demandé de parler de mon vécu
Mais à quinze ans
Qu'est-ce que j'ai vécu ?
Je suis née
J'ai grandi
Et voilà
Le monde a vécu :
Le 11 septembre
Le tsunami de Thaïlande
Le drame de Fukushima
La crise économique
Le 7 janvier
Et bien d'autres encore
La dévastruction
La dévastruction
La dévastruction
La dévastruction
La dévastruction
Voilà
Voilà tout ce que j'ai vécu
J'ai vécu le monde
AUSSENAC, Sarah
Collège : Ray Charles, Fabrègues
Le bateau
LE
bateau
Flottant sur
l’eau
na-
vi-
guait
à toute allure sur les flots. Aussi vite qu’un faucon
à la chasse, il surmonte les vagues et
les surpasse. Aussi blanc qu’une
o om
c l be , aurait
on dit capitaine
que le était
Christophe
Colomb.
AYOUB HARROU,
Collège Jean Moulin, Sète
La vie
Pourquoi rester les yeux fermés
Quand on peut contempler
Pourquoi être malheureux
Quand on peut être heureux
Pourquoi pleurer
Quand on peut rigoler
La vie n'est pas parfaite
Mais elle est tellement chouette
Il faut la vivre jusqu'au bout
Ne pas baisser les bras,
Écouter son son doux
Elle vous guidera
Le mystère de la vie
Personne ne peut le savoir,
Il sera gardé jusqu'à que le monde soit fini
Tout est gardé dans une grande armoire.
Il y a des personnes qu'on aime
D'autre qu'on n'aime pas,
On ne peut rien n'y faire
Il faut juste les laisser tranquille.
Dans la vie
Il faut se battre
Pour continuer à vivre
Il faut continuer à se battre.
On ne peux pas la refaire
Ni la changer,
Il faut la garder comme elle est
Mais si elle est compliquée.
Quand une personne meure
Deux naissent
C'est comme ça
Que la vie se relaie
Non à la discrimination
Non au harcèlement
Oui à l'aide
Oui à l'amitié
Non à la bagarre
Oui au calin
Non à la guerre
Oui au rassemblement
Non à la guerre en Syrie
Non à la famine
Il faut trouver une solution
Mais peut être qu'on ne la trouvera pas
Finalement,
La vie est pleine de défaut
Mais il faut faire avec
Et il faut la vivre pleinement.
Noélie Magat,
Collège Capestang